En ce début d’année, le peuple souffre, du froid, de la misère, de la famine due aux mauvaises récoltes de l’été 1788. Le peuple souffre, accablé d’impôts et de corvées. Le peuple souffre, de l’injustice, du mépris.
Des esprits éclairés, des bourgeois ouverts aux idées nouvelles du Siècle des Lumières, aspirent à un changement politique. Ils veulent des réformes.
Des nobles, parasites sociaux cramponnés à leurs privilèges, restent insensibles à la misère.
Louis XVI a été contraint de convoquer les États Généraux le premier mai. Partout, on rédige des Cahiers de doléances.
Une Grande Espérance est née …
1789, année qui marque la fin d’un monde, l’écroulement de la société féodale.
1789, année qui marque la rupture avec l’Ancien régime et la monarchie absolue et qui a fait avancer la France sur la voie de la liberté et de la démocratie.
Comme l’a écrit l’historien Jules Michelet « l’aube qui commençait était celle de la liberté ».
Nicole Kerrinckx